Cohorte RaDiCo-ECYSCO
Cohorte européenne sur la cystinose
Cohorte européenne sur la cystinose
La cystinose est une maladie héréditaire rare. Son incidence est d’environ 1/180000 naissances et on estime sa prévalence à environ 140 cas en France et 5-600 cas en Europe de l’Ouest. Dans la majorité des cas, la maladie se manifeste chez le nourrisson par une atteinte rénale sévère progressant vers l’insuffisance rénale nécessitant un traitement de suppléance.
Le traitement par cystéamine et la transplantation rénale permettent maintenant une survie de ces patients jusque dans la 5ème décade. Un traitement précoce et prolongé permet une amélioration de l’espérance de vie et retarde l’apparition de l’insuffisance rénale et des complications extra-rénales.
En 2011, une étude européenne observationnelle de cohorte a été initiée en France et dans trois centres européens utilisant la base de données CEMARA (Développé par la Banque Nationale de Données Maladies Rares (BNDMR), CNIL autorisation N°1187326).
La poursuite de cette cohorte et son développement à d’autres centres européens est essentielle afin de comprendre l’histoire naturelle et les principales complications à long terme de la cystinose. La cohorte RaDiCo-ECYSCO promue par l’Inserm a pour objectif principal de comprendre cette histoire naturelle et ces principales manifestations et effets à long terme pour les patients pédiatriques et adultes.
L’étude a également pour objectif :
Il s’agit d’une étude observationnelle longitudinale multicentrique européenne rétrospective et prospective, permettant la collecte de données cliniques cohérentes et comparables pour les patients atteints de cystinose.
Promoteur : Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm)
Institutions assurant la coordination scientifique : Inserm / Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), Hôpital Necker Enfants Malades – Centre de référence des microangiopathies thrombotiques (CNR-MAT)
Investigateur Coordinateur de l’étude : Dr Aude SERVAIS, AP-HP Service de Nephrologie Adulte et Centre CNR-MAT, Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, FRANCE
Investigateur Co-Coordinateur : Pr Patrick NIAUDET, Néphrologiste pédiatrique, AP-HP Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, FRANCE
Sites d’inclusion partenaires : Centres experts de la cystinose En France : Services de Néphrologie Adulte et Pédiatrique (de la Filière ORKiD)
En Europe : Louvain (BE), Nijmegen (NL), Traunstein, Hannover (DE), Rome (IT), Barcelone (SP)
Inserm UMR S933 : L’équipe RaDiCo, Paris France
Filière française de santé des maladies rénales rares de l’enfant à l’adulte : ORKiD (ORphan KIdney Diseases)
Base de données internationale pour l’étude de l’histoire naturelle du syndrome d’Alport
Le syndrome d’Alport est une pathologie rare, héréditaire, caractérisée par l’association d’une néphropathie glomérulaire progressant vers l’insuffisance rénale, d’une surdité, et d’une atteinte oculaire. Cette maladie est associée à des mutations dans les gènes codant l’une des trois chaînes de collagènes IV exprimées dans la membrane basale glomérulaire.
Des progrès importants ont été faits dans la compréhension des mécanismes moléculaires responsables de la maladie, mais assez peu dans celle de la progression de l’insuffisance rénale et dans le domaine des thérapeutiques. Nous avons montré, dans une étude rétrospective Européenne, que les bloqueurs du système rénine angiotensine pourraient ralentir la progression de la maladie, mais aucune étude contrôlée n’a été réalisée. Enfin récemment des thérapeutiques innovantes (anti micro-ARN, cellules souches) ont montré leur efficacité dans des modèles animaux de la maladie, et des industriels prévoient de réaliser rapidement des essais de phase 1 pour tester certaines molécules.
La réalisation d’essai thérapeutiques chez l’homme nécessitera de connaître parfaitement l’histoire naturelle de la maladie (hématurie isolée, microalbuminurie, macroalbuminurie, insuffisance rénale et sa progression) et de rassembler un nombre de patients suffisant, notamment aux stades précoces. Ces essais et les indications des traitements seraient grandement facilités par la découverte de bio-marqueurs permettant de prédire, plus précocement que la date d’apparition de la protéinurie, la progression vers l’insuffisance rénale.
L’étude vise à :
Autres objectifs, à titre exploratoire :
Promoteur : Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm)
Institutions assurant la coordination scientifique : Inserm / Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), Hôpital Necker Enfants Malades – Centre de référence du syndrome néphrotique idiopathique
Investigateur Coordinateur de l’étude : Dr Laurence Heidet, Inserm U1151 / AP-HP – Service de Nephrologie Adulte et Centre de référence du syndrome néphrotique idiopathique, Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, FRANCE
Investigateur Co-Coordinateur : Pr Bertrand Knebelmann, Inserm U1151 / AP-HP – Service de Nephrologie Adulte et Centre de référence du syndrome néphrotique idiopathique, Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, FRANCE
Sites d’inclusion partenaires : Centres experts de la cystinose